vendredi 5 octobre 2018

On parle de moi...

Ca y est, c'est une sorte de consécration, le Télégramme a fait un article sur mon voyage.
Il est en ligne ici.

mercredi 5 septembre 2018

Bilan

Quelques chiffres
32745 km en 121 jours.
22 jours de repos et 99 jours de route.
Moyenne kilométrique sur les jours roulés : 330,75 km
Maximum en une journée : 728 km (en Iran)
22 nuits en tente, dont 10 en camping sauvage, 42 à l'hôtel, 13 en chambres d'hôtes, 30 en auberges de jeunesse, 1 nuit en yourte

23 pays, 27 frontières
Le pays où j'ai passé le plus de temps est le Kazakhstan (25 jours)

Altitude minimum : -28m
Altitude maximum : 4655m
Température minimum : 8°C à la frontière Tadjikistan/Kirghizistan (avec un peu de pluie et de neige fondue)
Température maximum : 45°C au milieu du Kazakhstan (sur des pistes en sable assez éprouvantes). La moto m'a indiqué jusqu'à 51°C mais c'était dans les bouchons à Machhad en Iran en plein soleil.

6 fuseaux horaires

La moto
Peu de préparation avant le voyage. J'avais installé un graisseur automatique de chaîne, des protections sur les capteurs d'ABS, des protections de tubes de fourche et des réhausses de guidon. Les valises rigides complètent l'équipement de voyage.
Avant le départ, changement des pneus, des plaquettes de frein, des roulements de roue arrière et vidange moteur.

Pendant le voyage, elle a juste eu le droit à 2 vidanges, une en Iran à 9600km et une au Kirghizistan à 19800km.

Quelques tout petits soucis
- Une des pattes du protège chaîne a cassé en Ouzbékistan sur les routes défoncées. Le protège chaîne a fini le voyage dans mon sac de selle.
- Mon antivol stocké sous la selle m'a coupé les fils du clignotant arrière gauche. Réparé avec du scotch en route, il faut que je sorte le fer à souder.
- A force de vibrations sur les pistes en mauvais état, et sûrement à cause des réhausses de guidon, celui-ci a commencé à prendre du jeu, il tournait sur ses supports vers l'arrière. Réparé en route avec des petits bouts de carton qui ont bien tenu le coup.
- Mon graisseur automatique diffuse l'huile sur la chaîne grâce à un pad en feutre collé sur le bras oscillant. Celui-ci m'a lâché au Tadjikistan après 16000km. J'en avais un autre que j'ai collé à la place, mais qui a été coupé par la chaîne en 2 jours. Il m'a quand même permis de faire 20000km sans retendre la chaîne. Je vais contacter le fabricant pour voir avec lui ce qui s'est passé. J'imagine que le sable et la poussière sont trop abrasifs là-bas pour ce système...
- Au Kirghizistan, elle a commencé à avoir des ratés quand j'étais à vitesse constante sur des routes bien lisses. Quand je demandais plus de puissance, pas de problème. Je me suis posé plein de questions, je me voyais déjà démonter la moitié de la moto pour tout nettoyer (pompe à essence, circuit d'alimentation, filtre à air, bougies), mais aucune explication ne me satisfaisait. Au plein suivant, le problème a disparu. L'explication serait donc une mauvaise qualité de l'essence. J'avais eu du SP80 et 91 qui ne m'ont posé aucun problème et le plein en question était du SP95, peut-être un vieux fond de cuve si les locaux préfèrent économiser en prenant  du 91 qui était disponible aussi dans cette station.
- Plus de phares au Kazakhstan. C'est un policier qui m'a arrêté pour me le signaler (sympa, il ne m'a pas verbalisé). J'ai sorti le tournevis au bord de la route, un coup de WD40 dans le bouton de démarrage de la moto (qui coupe les phares pendant le démarrage) et c'est reparti.

Sinon, ben la moto était lourde, trop pour certaines pistes, et mes pneus pas forcément adaptés à tous les terrains, mais c'est toujours une question de compromis. Ces pneus ont fait tout le voyage et je pense qu'ils vont encore tenir tout l'hiver. J'aurais pris des pneus plus typés cross/piste, il y a de grandes chances pour qu'ils aient été usés avant ces passages plus difficiles, donc je ne regrette pas mon choix. D'autant plus que même si c'était parfois difficile, je suis passé partout sans trop de problème.

J'ai quand même fait 2 chutes sans gravité :
- En Iran, dans la montagne, à la sortie d'une coulée de boue, les traces laissées par les autres véhicules dans la montée étaient tellement glissantes que ma roue arrière s'est dérobée. J'ai eu un coup de main pour relever la moto, un type qui arrivait en face en voiture. Mes bottes glissaient sur la route, j'aurais eu un peu de mal tout seul.
- Au Kirghizistan, dans un village, on m'avait indiqué une maison d'hôtes dont la propriétaire devait me faire signe quand j'arrive. Route en forte pente, gros graviers et cailloux, ravine creusée par la pluie. Quand j'ai aperçu la dame, il a fallu que je tourne à droite, mais j'étais mal placé, je me suis planté dans la ravine et la moto s'est couchée.
L'avantage des valises rigides est qu'elles protègent la moto en cas de chute. L'inconvénient est que celle sur laquelle je suis tombé les deux fois est un peu moins étanche maintenant !

Le pilote
Peu de problèmes de santé. Une petite turista passagère au Tadjikistan, mais vu que 95% des personnes qui y passent ont le même problème, ça ne m'a pas inquiété.
A Osh, quand je suis redescendu du Pamir, j'ai eu un violent mal de tête pendant 36 heures. J'ai pris une journée de repos, mais j'étais un peu inquiet et prêt à demander un avis médical. Finalement, c'est passé. Je mets ça sur le compte des changements d'altitude (passage de 4200 à 1000 m dans la journée), des changements de température (amplitude de 8 à 32° dans la journée également) et de la fatigue accumulée pendant la semaine dans le Pamir, la plus éprouvante du voyage.
Le moral a toujours été bon, j'ai su gérer la fatigue, la solitude, la chaleur, la nourriture... J'ai eu quelques moments de doute, mais je n'ai jamais été inquiet, et je suis toujours resté positif même dans les moments difficiles.
Je me rendais compte aussi que je maigrissais, ce qui ne me fait pas de mal, mais ce n'est à qu'à la fin en arrivant chez les parents que j'ai réalisé à quel point : j'ai perdu 10 kg en 4 mois.

L'équipement
La moto était lourde, trop chargée. Mais j'ai utilisé quasiment tout ce que j'avais emmené avec moi, sauf peut-être quelques vêtements, et encore. Je n'ai pas utilisé ma trousse d'urgence ou mon kit de réparation de pneus, mais c'est quand même indispensable de les avoir.
J'ai acheté en début d'année un casque haut de gamme que je n'ai pas pu trop tester au printemps à cause de la météo médiocre. Il ne m'a pas convaincu plus que ça côté confort et insonorisation. Mon ancien casque beaucoup moins cher faisait aussi bien. Il a aussi fallu que les mousses de joue se tassent, ce qui m'a un peu fait mal aux dents et à la mâchoire pendant la première semaine.
Mon blouson et mon pantalon m'ont permis d'affronter des températures un peu fraîches parfois, mais je n'ai pas utilisé les doublures du pantalon et je n'ai jamais mis de pull sous le blouson. Ils ont été supportables aussi lors de grosses chaleurs. Le gris chauffe moins que le traditionnel noir (même s'il est plus salissant) et mon blouson est bien ventilé.
Mes bottes sont basiques, plus trop étanches depuis un moment, mais leur gros avantage est que je n'ai jamais froid aux pieds avec, même quand elles sont gorgées d'eau.
Une paire de gants été bien ventilés qui ont pas trop mal tenu le coup, et une paire de gants plus chauds et surtout étanches que j'ai beaucoup moins utilisés, mais que j'étais content d'avoir quand même.
Les valises se sont révélées très pratiques, rapides à installer et à retirer de la moto, la gauche qui contenait tout mes vêtements est restée bien étanche. La droite a un peu souffert lors des chutes et aussi à l'intérieur que les outils ont bien marqué avec les vibrations.
La tente, le réchaud, les cartes, tout a bien joué son rôle sauf mon matelas pneumatique et mon oreiller gonflable qui se dégonflaient tous les deux pendant la nuit, ce qui a un peu perturbé mon sommeil pendant les nuits en tente.

Mon plus fidèle allié a été mon smartphone qui m'a énormément servi :
- Pour me repérer avec des applications de cartographie (Google maps, maps.me, mappy.cz), car il y a des pays où les panneaux sont inexistants et où les cartes routières sont approximatives.
- Pour communiquer en mettant à jour ce blog, et de manière plus régulière avec mes parents et mon frère sur WhatsApp. J'avais aussi installé un dictionnaire français/russe qui m'a un peu servi, et l'application Interprète quand j'avais du wifi.
- Pour trouver des hébergements grâce aux applis de cartographie, à Booking.com, Hotels.com et une application que beaucoup de voyageurs utilisent : IOverlander.
- Pour changer de l'argent, j'utilisais l'application devises plus que j'ai trouvée très pratique.
- Pour gérer les décalages horaires, mon téléphone se mettait à jour automatiquement sur les réseaux des pays traversés, pratique !

Le budget
Mes estimations étaient très réalistes, car je ne suis rentré qu'avec très peu de dollars. En fait, j'avais même surestimé le coût du voyage car je pensais retirer de l'argent en route. Je me suis fait plaisir sur certains hébergements et restos, mais dans l'ensemble, la vie n'est vraiment pas chère dans les pays que j'ai visités.
J'avais aussi 2 cartes de crédit que j'ai très peu utilisées (2 fois pour retirer de l'argent le dimanche quand les banques et les bureaux de change étaient fermés).

L'environnement
J'ai traversé des paysages magnifiques, visité des villes exceptionnelles. Je me suis toujours senti en sécurité, j'ai toujours été extrêmement bien accueilli. J'ai même reçu des cadeaux, on m'a offert des repas, un hébergement, une vidange de la moto... dans l'ensemble, j'ai beaucoup plus reçu que donné. J'ai aussi fait des rencontres extraordinaires, des gens avec lesquels j'espère rester en contact un moment.
Par contre, tous ces pays sont extrêmement sales, il y a des détritus absolument partout, les véhicules polluent énormément plus qu'ici, il y a aussi une pollution visuelle et sonore importante.

Les routes étaient aussi inégales, j'ai vraiment eu de tout, de l'enrobé posé moins d'une demi-heure plus tôt à la piste archi-défoncée en pente raide en passant par des routes qui faisaient des "vagues" de plus d'un mètre de haut, les pistes en boue ou en sable ! J'ai quelques mauvais souvenirs, mais avec le recul, je ne sais pas laquelle était la pire, j'ai eu 5 passages vraiment éprouvants : l'arrivée en Ouzbékistan sur une route plus que défoncée, la route entre Kalaichum et Khorog au Tadjikistan, très défoncée et cassante elle aussi, le no-mans' land entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, en boue sous la pluie avec des rivières à traverser, la route pour monter au lac Son-Koul au Kirghizistan, en gravier avec des épingles très pentues avec ravine et tout et la traversée de la steppe au Kazakhstan par 45° sur les pistes en sable. Quand on croit qu'on a fait le pire, on trouve toujours une route encore plus difficile ou éprouvante...

Les 2 pays pour lesquels j'ai vraiment eu un coup de cœur sont l'Iran pour la diversité des paysages et l'hospitalité des gens et le Kirghizistan pour la beauté des paysages.

mardi 4 septembre 2018

C'est fini...

Ca y est, je suis à la maison après 32744,8 km de promenade.
Le blog n'est pas mort, d'ici la fin de la semaine, je vais faire un petit bilan de ce voyage, revenir sur des aspects techniques, administratifs, parler un peu plus des pays que j'ai traversés et ajouter plein de photos. En effet, je n'ai pas pris le temps en route de passer par le PC pour envoyer les photos que j'ai prises avec ma caméra sur le casque, il y a énormément de paysages, de villes et quelques animaux que je veux aussi vous montrer.


Pour ceux qui sont à Lannion, je vous propose de nous retrouver aux Valseuses disons jeudi soir pour se revoir, discuter du voyage et d'autres choses, répondre aux questions, boire des bières... A partir de 21h30 je pense.

samedi 1 septembre 2018

Dernière ligne droite

Voilà, c'est fait, 24 heures que je suis en France. Après avoir traversé la Pologne, l'Allemagne et pour le fun les Pays-Bas et la Belgique, ça fait bizarre de comprendre ce que les gens disent, de parler français au resto et de comprendre les menus...

Je mettrai quelques photos de ces quelques jours très vite.

mercredi 29 août 2018

Pays Baltes et Pologne, retour en Europe

Samedi, je quitte St Pétersbourg (enfin, au début, j'essaie...), direction l'Estonie. Je savais que j'allais avoir de la pluie, elle arrive juste à 5 minutes de la frontière. Le passage de la frontière se passe sans problème, 35 minutes côté russe, 5 minutes côté estonien. Ca y est, je suis dans l'Union Européenne, c'était ma dernière vraie frontière ! Et ça se voit, dès le poste frontière qui est beaucoup plus moderne que celui des russes. Dans la ville aussi, ça parle anglais, les voitures sont plus récentes, les routes toutes neuves... il y a un vrai contraste. Je roule sous la pluie jusqu'à Tartu où je trouve une maison d'hôtes pour la nuit.
Arrivée en Estonie 

Tartu

Dimanche, je repars sous un ciel gris, les bottes encore trempées de la plui d'hier. Je m'arrête manger à Valmiera en Lettonie sur la route de Riga. Au moment de repartir, quelques gouttes. Je prends une grosse averse à 30 km de la capitale que je traverse sans m'arrêter du coup. Pas trop envie de marcher sous la pluie... Je prens une ou 2 photos quand même et je continue la route vers le sud. Je trouve un hôtel à Pasvalys en Lituanie. J'y arrive un peu moins trempé qu'hier. On est dimanche soir, tous les restaurants sont fermés, il me reste un peu de nourriture, je me "cuisine" un truc dans ma chambre!
Paysage estonien quand il n'y a pas de forêt

Lettonie

Au resto pour le déjeuner 

Riga

Lituanie

Un village en passant

Lundi, je descends via Kaunas (ce nom me fait rire...) vers la Pologne. Je m'arrête au bord de la route après Marijampole pour manger un plat excellent dans un resto. On me dit que c'est le plat national, dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom. Aujourd'hui, j'ai retrouvé le soleil, ça fait du bien de sécher un peu. Côté Pologne, je tombe rapidement sur un bouchon qui m'oblige à faire un détour par de toutes petites routes, ça aurait pu être super sympa sans les camions. Puis je trouve un bureau de change (dernière monnaie différente de l'Euro que j'utilise) et je roule dans un paysage magnifique de collines et de virages jusqu'à Mragovo où je ressors enfin la tente dans un camping.
Arrivée en Pologne



Village polonais 

Mardi, je continue vers l'ouest via Olsztin, Bydgoszcz (non, je ne sais pas non plus comment ça se prononce...) jusqu'à Drawno où j'ai aussi trouvé un camping. Toujours des virages, je ré-arrondis mes pneus qui en avaient bien besoin après plusieurs milliers de km de lignes droites.

Ca commence à sentir la fin...

vendredi 24 août 2018

Au pays des soviets...

Vendredi, je roule jusqu'à Oural où je prends une journée de repos samedi en attendant le début de mon visa de transit russe. Je suis géographiquement revenu en Europe en traversant le fleuve Oural qui est considéré comme étant la séparation entre l'Europe et l'Asie. Pas grand chose à faire ou à voir en ville...

Sur la route...


Oural

Dimanche, nouveau pays, après 70km de route, je mets 1h à traverser les deux postes kazakh et russe. Au passage, je récupère 1h de décalage horaire. La température a bien baissé, je passe une grosse partie de la journée à 20-22 degrés. Ça fait du bien, mais il faut que je me réhabitue à ces températures, j'ai presque froid! Je finis par trouver un hôtel sympa et pas cher à Togliatti, puis un café où je me régale de poulet et de champignons.
Lundi, je poursuis ma route sur 450 km en direction de Moscou. Les paysages sont sympas, de la forêt et des vallons avec des rivières au fond. J'ai traversé la Volga, on se croirait en bord de mer.
Mardi, je me rapproche à 100km de Moscou, bonne surprise, la petite ville que je visais est super sympa. Le centre est tout mignon avec des remparts et des églises... mais je traverse un front nuageux pour y arriver, je ressors la combinaison de pluie.

Paysages russes, rien d'extraordinaire, mais c'est agréable...



Kolomna

Mercredi, je traverse Moscou où je ne m'arrête que quelques heures pour faire un tour sur la Place Rouge et manger un morceau. Puis je repars jusqu'à Tver pour dormir.
Moscou, centre ville

La Place Rouge

Le Kremlin

Une église...

La cathédrale St Basile le Bienheureux 

Jeudi, trajet Tver St Pétersbourg, je décide de m'arrêter avant la ville pour me poser un peu, mais je galère pas mal à trouver un hébergement. Je finis à 30km du centre-ville à 21h!
Un village au bord de la route

Vendredi, j'arrive à St Pétersbourg. J'ai réservé une chambre dans une auberge de jeunesse hier soir, j'y arrive à midi et pars visiter la ville, je rentre à 23h bien fatigué! La ville est magnifique, il faudra que je revienne pour la visiter vraiment.
Le centre de St Pétersbourg


La citadelle

La cathédrale St Pierre et Paul

Un canal parmi d'autres

Cathédrale St Sauveur sur le Sang versé


By night!


jeudi 16 août 2018

Le Kazakhstan, c'est grand!

Samedi, je poursuis ma route jusqu'à Astana, la capitale (d'ailleurs, Astana veut tout simplement dire capitale en kazakh...). 620 km avec une belle averse juste avant d'arriver en ville! En route, je m'arrête à un mémorial des goulags. La région regroupait en effet plusieurs lieux de détention et de travaux forcés. Je prends une chambre dans une auberge de jeunesse pour 3 nuits. Dimanche et lundi, visite de la ville et repos.
Le désert...

Mémorial des goulags

Un beau grain!

Astana, ville moderne!

Le monument emblématique 

Ça va, leur président a une main normale

Le palais présidentiel 

Auditorium national

Une pyramide, monument central du futur Astana

Mardi, je reprends la route direction sud, objectif, rejoindre les villes du sud-ouest du pays. Je m'arrête à Atasu au milieu de la steppe. Vu que je ne trouve pas d'hôtel qui me convienne, je campe à quelques centaines de mètres du bourg.
Mercredi, je passe progressivement de la steppe au désert en rejoignant Djezkazgan. La chaleur revient et il fait 37° quand j'arrive. C'est une ville industrielle avec de grosses usines à l'entrée, mais le centre est étonnamment agréable.
Le désert ...

Une pyramide...

Monument "aérien" et vue sur le lac de Djezkazgan

Jeudi, journée chaude, au propre comme au figuré. La route se dégrade jusqu'à devenir une piste en sable. J'aime pas trop, ça glisse de partout et j'ai l'impression de ne pas avancer. Je suis en plein désert par 45° et la ville suivante est à 450km. Il n'y a vraiment rien entre les 2, pas même un village. Après 9h en selle, j'arrive à Kyzylorda, sur la route qui longe l'ouest du Kazakhstan.
De la terre...

...et du sable!

Vendredi, je descends à Turkestan où il y a un grand mausolée qui rappelle les monuments de la route de la soie en Ouzbékistan. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, la route est super bonne, une 2x2 voies qui n'a rien à envier à nos plus belles routes. Bon, il fait toujours aussi chaud par contre!
Samedi, je fais un aller-retour à Chimkent, mais je suis assez déçu (blasé?) par la ville. Je n'y trouve pas grand chose d'intéressant à voir.

Chimkent

Dimanche, visite de Turkestan, le mausolée, le musée... c'est assez intéressant, il y a de belles choses.
Le mausolée de Turkestan 

Extérieur 

Intérieur 

De nuit!

Lundi, retour à Kyzylorda, fin de la digression vers le sud-est, je reprends la route du retour. En chemin, petite halte à Sauran pour visiter les vestiges d'une ancienne cité de la route de la soie que des archéologues sont en train de fouiller.
Sauran

L'entrée de la cité 

Un copain au bord de la route

Mardi, je monte à Aral en passant à côté du cosmodrome de Baïkonour, d'où s'est envolé Youri Gagarine, premier homme dans l'espace. La boucle est bouclée, c'est la dernière étape essentielle que je voulais visiter. J'y reste une journée entière mercredi pour prendre le temps de la visiter. En arrivant à l'hôtel, la moto affiche 99 999km!
Aral, place de la gare

L'ex-port

Des bateaux exposés au musée des pêcheurs 

Le port vu de l'autre côté 

Il reste un tout petit peu d'eau, mais ils ont espoir de faire revivre cette partie de la mer

Jeudi, grosse journée de roulage dans le désert pour rejoindre Aktobe. Pour une fois, il fait moins de 30°, j'apprécie beaucoup! Au passage, je gagne 1h au changement de fuseau, je me rapproche de la maison...